LES INTENTIONS D'ACHAT DE VOITURE éLECTRIQUE STAGNENT

C'est le cas en Europe et aux États-Unis, selon un récent sondage. Elles restent  élevées en Chine.

Les conducteurs sont toujours plus enclins à acheter une voiture électrique en Chine, tandis que les intentions d’achat stagnent en Europe et en Amérique du Nord début 2024, selon un sondage publié jeudi par le cabinet d’étude AlixPartners.

En Chine, 97% des conducteurs se disent «prêts» à acheter un véhicule 100% électrique, marquant une augmentation significative par rapport aux enquêtes précédentes (73% en 2019, 85% en 2021). Ces intentions restent cependant stables en Europe (43% en 2024, contre 42% en 2021) comme aux Etats-Unis (35%, comme en 2021).

Ce sondage a été réalisé en ligne auprès de 9000 personnes dans huit pays (Chine, France, Allemagne, Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Japon, Inde), entre le 28 mars et le 10 avril.

Ce qui motive les réticenses

Interrogés sur leurs réticences face à cette technologie, les conducteurs européens placent en premiers la durée de vie de la batterie (40%), le nombre de points de charge (38%), l’autonomie (38%), et le temps de recharge (37%).

Les conducteurs chinois s’inquiètent notamment moins du manque de points de recharge et du temps de recharge.

Si l’UE a prévu d’interdire la vente de voitures thermiques à l’horizon 2035, le rythme de hausse des ventes de voitures électriques s’est affaibli ces derniers mois. En mars, 13% des automobiles immatriculées étaient électriques, contre 14,6% sur toute l’année 2023.

Alors que le salon de l’automobile de Pékin a ouvert ses portes jeudi, «la Chine confirme tout son potentiel, devant l’Europe et les Etats-Unis, aussi bien concernant l’appétit des consommateurs que la pertinence de l’offre des constructeurs», souligne le cabinet AlixPartners.

En pleine offensive en Europe, de nombreuses marques chinoises voient leur notoriété augmenter même si, partie de zéro, elle reste faible par rapport à celle des constructeurs historiques.

Véhicules chinois souvent moins chers

Le prix de ces véhicules chinois, souvent inférieur à leurs équivalents européens, est le principal critère pour les consommateurs européens, note AlixPartners. En France, 57% des conducteurs enclins à acheter une électrique connaissent au moins une marque. Parmi eux, 25% connaissent BYD, 15% NIO, 13% Leap Motor, et 10% Li Auto.

En Europe, la notoriété des marques chinoises est particulièrement élevée dans la tranche d’âge des 18-35 ans (entre 72 et 74%).

À travers les neuf pays sondés, les propriétaires d’électriques sont de plus en plus convaincus par ces motorisations. 83% d’entre eux sont «très» ou «modérément» enclins à acquérir un autre véhicule électrique, contre 75% en 2021.

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